Optimiser l’endormissement de bébé est le rêve enfoui de tous les jeunes parents, notamment dans les premiers mois. Dans ce contexte, passer une bonne nuit de sommeil n’est pas toujours évident, d’autant plus que pour un premier enfant, père et mère apprennent encore les techniques de la prise en charge d’un nourrisson. À titre d’aides, découvrez quelques conseils pour assister le bébé à faire ses nuits.
1. Identifier les repères temporels de bébé
Les parents doivent savoir identifier les repères temporels du nourrisson pour favoriser le sommeil du bébé. Effectivement, à la naissance, un nouveau-né accuse un sommeil d’une vingtaine d’heures au quotidien, sans distinction de jour, ni de nuit. Les seuls moments d’éveil sont ceux où il demande à manger ou à être changé. Durant cette période, avec 8 tétées en 24 heures, soit une attention réclamée toutes les 3 ou 4 heures, de jour comme de nuit, il ne fait pas ses nuits, celles-ci sont relativement courtes pour les jeunes parents. Les parents doivent identifier les habitudes de sommeil de l’enfant et essayer de s’adapter avec ses rythmes et avec ses besoins. Les siestes en journée n’entravent pas le sommeil du nourrisson pendant la nuit, dans la mesure où il peut encore dormir de longues heures jusqu’à 6 mois.
2. Apprendre à bébé la notion du jour et de la nuit
Dans le cadre de l’apprentissage de bébé à faire ses nuits, les parents doivent aussi l’initier à la distinction du jour et de la nuit. Une telle initiative permet de fixer à long terme les heures de sommeil et de lui initier l’heure du dodo. À ce titre, pour lui apprendre à ne pas confondre jour et nuit, il est recommandé d’éteindre la lumière le jour et de penser à fermer les stores la nuit. Pour l’initiation au jour et à la nuit, il est préférable de penser à assurer le maximum de calme autour de lui la nuit, tout en réduisant au minimum la lumière. Une veilleuse est autorisée, mais les rideaux tirés et le silence bien observé. Il convient de laisser la lumière du jour pénétrer par les fenêtres, en veillant à ce qu’elle ne gêne pas le bébé. Ces méthodes permettent à l’enfant de structurer ses phases de sommeil. De la même manière, le jour, il faut s’autoriser toutes les activités normales et les conversations, même si le bébé dort.
3. Reconnaître un bébé prêt à faire ses nuits
En principe, un enfant est prêt à faire ses nuits vers 3 mois. Cet âge physiologique permet au bébé d’organiser le rythme de son sommeil nocturne et celui des siestes de jour. Cette période semble surtout propice pour lui apprendre l’alternance du jour et de la nuit. Pour ce faire, il suffit seulement de laisser les volets ouverts en journée pour ses siestes, avec de la luminosité dans la chambre et du bruit dans la maison. Pour la nuit, il faut observer un silence total, avec les rideaux et volets fermés pour un ombrage suffisant dans sa chambre.
4. Apprendre à bébé à sauter les biberons la nuit
Pour les premières semaines, le bébé doit être nourri à la demande, mais à partir de 3 mois, le faire patienter entre les tétées est permis. Néanmoins, des repas à heures régulières doivent être observés. À partir de 4 mois, laisser 6 à 8 heures s’écouler entre le dernier biberon du soir et celui du matin est même possible. Dans la même foulée, lui faire adopter des rythmes fixes pour ses activités quotidiennes, entre autres, le bain, les promenades et les siestes pour l’aider à avoir une notion de sécurité affective et un principe du bon sommeil.
5. Adopter un rituel du coucher
Les problèmes de sommeil n’atteignent pratiquement pas un bébé. Pour y arriver, il faut juste adopter un rituel de coucher qu’il reconnaîtra pour se préparer à dormir. Cette habitude consiste à jouer avec lui dès le retour du travail et à profiter de ces instants pour compenser les moments de séparation de la journée. Cette douce période de bonheur peut inclure quelques étapes, en l’occurrence, une berceuse ou une histoire et des câlins pour l’aider à dormir dans son lit de manière sereine, sans réveils nocturnes. Dans tous les cas, les pareils doivent veiller à ce que la température corporelle de bébé soit normale pour lui permettre un endormissement facile.
6. Reconnaître les signes d’endormissement de bébé
Les signes les plus inconsidérés doivent être pris en compte pour reconnaître que l’enfant a envie de dormir. Le bâillement, le frottement des yeux, le dodelinement de la tête et la lourdeur des paupières doivent alerter du moment pour le mettre au lit. Il faut profiter de ce train de sommeil pour éviter d’attendre le prochain qui risque d’être encore loin.